Parmi les changements, on peut citer par exemple le renforcement des exigences pour les radiologues et les techniciens en radiologie médicale. Le nombre de lectures à effectuer par année pour être habilité à exercer dans un programme a été augmenté. Les exigences en formation et en formation continue des spécialistes impliqués dans les programmes ont été renforcées. Enfin, les nouvelles normes précisent explicitement que l’information faite aux femmes doit être complète et neutre et que les avantages et les risques doivent être quantifiés et communiqués de manière unifiée.
Importance des standards de qualité
Comme n’importe quel autre examen médical, la mammographie peut donner lieu à des résultats erronés. Dans ce contexte, il est important d’établir des standards de qualité homogènes pour permettre le meilleur dépistage possible avec le moins d’effets négatifs possibles. Ces nouvelles normes vont ainsi permettre aux programmes de dépistage cantonaux de travailler selon des normes homogènes. A l’heure actuelle, 12 cantons offrent des programmes de dépistage. Dans les autres cantons, le dépistage n’est pas organisé par programmes et n’est donc pas soumis à des normes de qualité contraignantes.
La proposition de nouveaux standards va maintenant être traitée par l’Office fédéral de la santé publique qui décidera des suites à donner.
Cancer du sein, premier cancer chez les femmes
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en Suisse, et celui qui provoque le plus grand nombre de morts par cancer. Il frappe 5500 femmes par année, quatre femmes sur cinq ont plus de 50 ans au moment du diagnostic. Comme de nombreux experts et organismes nationaux et internationaux, la Ligue suisse contre le cancer estime que les bénéfices des programmes de dépistage l’emportent sur les désavantages en faisant diminuer la mortalité, en favorisant une meilleure qualité du dépistage et en contribuant à l’égalité des chances pour les femmes.
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