« Vis ta vie » : telle est la devise de la Journée des malades 2022, qui se déroulera le 6 mars. Une devise que Michèle Bowley, 55 ans, entend bien appliquer. Elle sait que ses jours sont comptés : la progression des métastases dans son cerveau ne laisse plus aucun espoir de guérison. Malgré cette épée de Damoclès – ou peut-être à cause d’elle –, elle ne baisse pas les bras : « Je veux garder une bonne qualité de vie le plus longtemps possible. Malgré ce diagnostic implacable, je ne suis pas une victime. J’ai encore le contrôle d’une partie de ma vie ; je peux rester active, chercher de l’aide, tisser des liens. »
Vivre sa vie malgré le cancer
L’ultime étape de l’existence doit pouvoir être vécue dans la dignité, en bénéficiant d’un accompagnement approprié, et autant que possible sans peur ni douleurs. Mais garder le contrôle de sa vie n’est pas seulement essentiel à ce stade : « Dans toutes les phases de la maladie, les personnes atteintes d’un cancer ont besoin d’être entourées et soutenues dans un environnement qui leur convient pour que leur vie reste digne d’être vécue et leur apporte du plaisir », confirme Mirjam Weber, membre de la direction de la Ligue suisse contre le cancer. « Chaque personne touchée par le cancer doit et peut trouver sa propre voie pour faire face à cette maladie ».
Des offres de conseil et de soutien à bas seuil
La Ligue contre le cancer accompagne les personnes touchées sur ce chemin. Les spécialistes au sein des ligues cantonales et régionales contre le cancer et l’équipe de la Ligne InfoCancer sont là pour les malades et leurs proches et les soutiennent à travers leur expertise, que ce soit dans le cadre d’un entretien personnel, par courriel ou sur le chat. La Ligue contre le cancer propose également des conseils juridiques et apporte un soutien financier dans certains cas.
Faire face consciemment
Si l’accompagnement, les conseils professionnels et une écoute attentive en cas de questions et préoccupations jouent un rôle essentiel, d’autres facteurs influencent eux aussi la qualité de vie : la qualité des relations avec les autres, mais aussi la perception de soi, le fait de ralentir la cadence au quotidien. La pratique de la pleine conscience peut par exemple aider à ne pas rester englué dans ses peurs, à mieux surmonter les situations difficiles et à se concentrer sur les belles et bonnes choses de l’existence. Plusieurs ligues cantonales et régionales contre le cancer proposent des cours dans ce domaine et bien d’autres offres encore : www.liguecancer.ch/cours
Pour en savoir plus : www.liguecancer.ch/conseil