« Bonjour chère équipe d'experts, Mon partenaire, âgé de 53 ans, a reçu un diagnostic de cancer de la prostate il y a trois ans. Il présente désormais une métastase de 3 mm (métastase solitaire) au cerveau. Il a une prédisposition génétique et a été traité en conséquence (à l'époque, pas de chimiothérapie ni de radiothérapie). Il est de nouveau en thérapie (« pansement ») depuis deux semaines, mais la dernière fois, il y a eu une fusion. Il a dû faire une pause d'une semaine car il ne se sentait pas bien (nausées, vomissements, épuisement, etc.). Pour diverses raisons, je ne peux pas lui demander comment évaluer sa situation et quelles sont ses chances, et je ne veux pas le décourager. Je serais très heureuse de connaître votre avis et de savoir quelles sont les chances de « guérison » et les perspectives d'avenir. Il est par ailleurs en excellente forme physique et ne présente aucun autre problème de santé. Il suit un nouveau traitement, « le même que celui qu'il a reçu la dernière fois », selon ses dires. Je suppose qu'il s'agit d'un traitement à base de PARP. J'ai également trouvé le terme technique « oligométastase ». Que pouvez-vous m'en dire ? À quoi dois-je m'attendre, comment cela va-t-il évoluer ? Peut-on aujourd'hui stabiliser une telle métastase, quels sont les faits ? Merci beaucoup, » — Question de S.S. Réponse de Dr Aurelius Omlin, médecin oncologue, spécialiste des traitements médicamenteux des tumeurs uro-génitales, Centre oncologique de Zurich, clinique Hirslanden Vous souhaitez connaître les chances de guérison de votre partenaire. Le développement d'une métastase au cerveau est très rare dans le cas d'un cancer de la prostate. En règle générale, une métastase au cerveau est opérée, puis la zone est irradiée, ou bien seule la métastase est irradiée. Il serait important de savoir si des métastases actives sont également présentes en dehors du cerveau, par exemple à l'aide d'un PSMA PET/CT. Au stade métastatique, le cancer de la prostate est généralement incurable. Les objectifs d'un traitement sont de ralentir la progression de la maladie, de soulager les symptômes et de maintenir ou d'améliorer la qualité de vie. Cela est souvent possible pendant de nombreuses années, mais chez certains patients, la maladie continue de progresser malgré le traitement. En cas de métastases cérébrales, il serait important à l'avenir de surveiller régulièrement la situation à l'aide d'une IRM (environ tous les 3 à 6 mois). L'incertitude quant à l'évolution de la maladie dans chaque cas particulier demeure, tant pour les spécialistes que pour les personnes concernées et leurs proches. Il peut être très difficile de gérer les pensées et les sentiments pénibles qui en résultent, tels que le sentiment d'impuissance et de perte de contrôle. Le soutien psycho-oncologique et l'échange d'expériences entre personnes concernées sont des offres qui peuvent vous renforcer et vous encourager. Trouvez l’offre d’aide qui vous convient en discutant avec l’équipe de conseil d’InfoCancer, la Ligue contre le cancer de votre région ou encore INFO ENTRAIDE SUISSE.
|