Perturbateurs endocriniens

Les effets possibles des perturbateurs endocriniens sur les cancers hormono-dépendants comme le cancer du sein, de l’ovaire, de la prostate ou encore du testicule font débat.

Il est toutefois difficile de prouver le lien entre les perturbateurs endocriniens ingérés et le cancer. Cela s’explique notamment par le fait que d’autres facteurs comme le mode de vie (tabagisme, alimentation, activité physique) et les prédispositions génétiques peuvent également être en cause.

• En savoir plus sur les prédispositions génétiques
• En savoir plus sur le cancer du sein, le cancer de l’ovaire, le cancer de la prostate ou le cancer du testicule.

Les perturbateurs endocriniens sont très répandus ; on les trouve par exemple dans les aliments, les cosmétiques, les peintures, les emballages ou encore les résidus de pesticides. Certaines substances hormono-actives, comme la « pilule contraceptive », ont par ailleurs un effet souhaité sur l’organisme mais agissent dans la nature comme des perturbateurs endocriniens et peuvent ainsi par exemple causer des dommages aux organismes aquatiques.

L’exposition est pratiquement inévitable. Pour la limiter :

• lavez les fruits et les légumes avant de les manger ;
• renoncez aux pesticides chez vous ou dans votre jardin ;
• lavez les produits que vous venez d’acheter, comme les vêtements, avant de les utiliser ;
• limitez l’utilisation de produits cosmétiques ;
• ne réchauffez pas de nourriture dans un récipient ou une vaisselle en plastique.

Evaluez vos produits à l’aide d’applications qui fournissent des informations sur les ingrédients qu’ils contiennent et proposent des alternatives. Voici quelques exemples d’applications :

• CodeCheck (en allemand et en anglais)
• FRC Cosmétiques (en français uniquement)