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Ligue contre le cancerA propos du cancerLes différents types de cancerLes différents types de cancer

Le cancer de la vessie

En Suisse, on dénombre chaque année quelque 1000 nouveaux cas de cancer de la vessie chez l’homme et 330 chez la femme. La majorité des personnes touchées ont plus de 70 ans au moment du diagnostic.

1. vessie 2. arrivée des deux uretères dans la vessie 3. urètre 4. muqueuse de la vessie 5. couche musculaire de la vessie 6. sphincter 7. arrivée de l’urètre

Située dans le bas-ventre, la vessie a pour fonction de stocker l’urine et de l’évacuer lors de la miction. Elle est composée de deux couches principales : une couche de muscle (musculeuse) et une muqueuse, qui tapisse les parois internes.

Le cancer de la vessie se développe généralement à partir des cellules de la muqueuse.

Dans la plupart des cas, il est découvert à un stade précoce, alors qu’il n’a pas encore atteint la couche de muscle. On parle de cancer de la vessie non musculo-invasif ou non musculo-infiltrant.

Certaines tumeurs envahissent la couche de muscle et la paroi de la vessie ; on parle alors de cancer de la vessie musculo-invasif ou musculo-infiltrant.

Le cancer de la vessie peut s’étendre aux tissus et aux organes voisins. Des cellules cancéreuses peuvent passer dans les vaisseaux lymphatiques ou sanguins et se nicher dans d’autres organes, où elles forment des foyers cancéreux secondaires, les métastases.

Le tabagisme est le principal facteur de risque du cancer de la vessie. La fumée de cigarette, par exemple, contient des substances cancérigènes qui parviennent dans le sang lorsqu’elle est inhalée. En filtrant le sang, les reins éliminent ces substances dans l’urine. Elles aboutissent dans la vessie, où elles irritent la muqueuse jusqu’à ce qu’elles soient évacuées.

Les autres facteurs de risque du cancer de la vessie sont :

  • un âge avancé ;
  • des antécédents de cancer de la vessie dans la famille ;
  • l’exposition répétée et prolongée à certains produits chimiques ;
  • une inflammation chronique de la vessie (cystite) ;
  • l’abus d’analgésiques ;
  • des chimiothérapies antérieures ;
  • des radiothérapies antérieures dans la région pelvienne.

Le tabagisme est le principal facteur de risque du cancer de la vessie.

Il est également associé à une évolution moins favorable lors d’un cancer de la vessie et à un risque accru de récidive. Il vaut donc la peine d’arrêter de fumer au plus vite même si vous avez déjà développé la maladie. La Ligne stop-tabac peut vous aider à franchir le pas.

Le cancer de la vessie reste souvent silencieux et ne provoque des troubles qu’au stade avancé. Il peut se manifester par différents symptômes :

  • du sang dans l’urine, qui prend une coloration rougeâtre ou brunâtre ;
  • un besoin impérieux d’uriner, sans augmentation de la quantité d’urine évacuée ;
  • des douleurs (sensation de brûlure, p. ex.) dans la région de la vessie lors de la miction ;
  • des douleurs sans raison apparente au niveau du flanc ou du bassin.

Ces troubles ne sont pas nécessairement dus à un cancer ; ils peuvent être liés à une maladie moins grave. Un contrôle chez le médecin s’impose néanmoins pour en clarifier l’origine. Plus le cancer de la vessie est découvert tôt, plus les chances de guérison sont bonnes.

En présence de signes qui pourraient indiquer un cancer de la vessie, divers examens sont réalisés :

  • examen physique ;
  • analyses de laboratoire ;
  • cystoscopie (endoscopie de la vessie).

Pour établir un diagnostic précis et planifier le meilleur traitement possible, le médecin réalise si nécessaire d’autres examens en complément :

  • échogaphie (ultrasons) ;
  • scanner (tomendensitomètre, TDM) ;
  • imagerie par résonance magnétique (IRM) ;
  • tomographie par émission de positrons (TEP) ;
  • scintigraphie osseuse.

L’équipe médicale vous expliquera le déroulement de ces examens et vous dira quand ils sont indiqués.

Il existe différentes possibilités pour traiter un cancer de la vessie :

  • une chirurgie locale (résection transurétrale de la vessie, ou RTUV) ;
  • un traitement médicamenteux local (instillations) ;
  • l’ablation de la vessie (cystectomie) ;
  • une radiothérapie (rayons)
  • un traitement médicamenteux systémique (chimiothérapie ou immunothérapie)

Une rémission prolongée est possible uniquement lorsque la tumeur a pu être enlevée dans sa totalité. Lorsque le cancer s’est déjà propagé à la couche de muscle, on procède généralement à l’ablation de la vessie. Dans ce cas, un nouveau circuit doit être créé durant l’intervention pour évacuer l’urine (vessie de remplacement ou urostomie, p. ex.).

Lorsque des métastases se sont déjà formées, aucun traitement ne peut généralement assurer une rémission durable. Il est cependant possible de ralentir la progression de la maladie.

Matériel d’information

Vous avez reçu un diagnostic de cancer de la vessie ? Les informations ou aides à la décision suivantes pourront peut-être vous être utiles :

Vous trouverez dans la boutique de nombreuses brochures et fiches d’information sur différents thèmes en rapport avec le cancer.

Actualisé le : 6 septembre 2022
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