Le cancer ne touche pas que des adultes ; des enfants peuvent également être concernés. Certains types de cancer apparaissent presque exclusivement chez l’enfant, d’autres pratiquement jamais.
Les cancers les plus fréquents chez l’enfant sont les suivants :
- les leucémies (30 % de toutes les maladies cancéreuses chez l’enfant en Suisse) ;
- les tumeurs au cerveau et dans la moelle épinière (24 %) ;
- les lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens (12 %) ;
- les tumeurs du système nerveux sympathique (6 %) ;
- les cancer des tissus mous (7 %) ;
- le cancer du rein (5 %) ;
- le cancer des os (4 %) ;
- les tumeurs germinales (3%) ;
- les tumeurs oculaires (3 %) ;
Symptômes
Les signes suivants peuvent indiquer l’existence d’une maladie cancéreuse chez l’enfant :
- un ventre anormalement gonflé, des grosseurs ;
- une fièvre inexpliquée et persistante ;
- une pâleur, de l’apathie, une perte de poids ;
- des douleurs inexpliquées et persistantes dans les articulations et les membres ;
- des maux de tête, souvent associés à des vomissements ;
- des hématomes fréquents, des saignements inexpliqués ;
- des sueurs nocturnes ;
- des sautes d’humeur et un changement soudain de comportement ;
- un reflet blanchâtre dans la pupille (« œil de chat »), un strabisme.
Traitement
En Suisse, plus de 80 % des enfants atteints de cancer peuvent être guéris. En principe, les options thérapeutiques sont les mêmes que chez l’adulte, à savoir tout d’abord la chirurgie, les traitements médicamenteux (la chimiothérapie, p. ex.) et la radiothérapie. Le choix du traitement dépend avant tout du type de tumeur et de l’extension de la maladie. Les différentes thérapies sont souvent combinées entre elles.
Etant donné que les enfants sont encore en pleine phase de croissance et de développement, ils sont particulièrement sensibles aux traitements agressifs. C’est pourquoi certaines personnes ayant été atteintes d’un cancer dans leur enfance souffrent de complications tardives liées à leur traitement telles que troubles de la croissance, stérilité, difficultés d’apprentissage ou risque accru de développer un autre cancer.
Un grand nombre de ces troubles n’apparaissent qu’à la fin de la puberté, lorsque le corps a fini de grandir.