Récidive et conséquences
En janvier 2020, le cancer d’Annika a récidivé. Cette soudaine réapparition a engendré de pesantes incertitudes et des peurs par rapport à l’avenir: comment la jeune femme allait-elle réagir au traitement ? À quels effets secondaires devait-elle s’attendre? « Le risque que je courais en n’étant pas assurée en cas de perte de gain était trop grand», raconte-t-elle. Elle a donc quitté le cabinet qu’elle avait cofondé. En août 2020, elle a repris un emploi salarié qui la couvrait entièrement dans le cadre de l’assurance collective. «Les assurances collectives peuvent aussi formuler des réserves. De ce point de vue là, Annika a eu beaucoup de chance», déclare Patricia Müller, juriste à la Ligue suisse contre le cancer, en ajoutant que, sur le plan juridique, il y a clairement une inégalité de traitement dans ce domaine.