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Ligue contre le cancerA propos du cancerLes différents types de cancer

Comment est-il traité ?

Les principaux traitements du cancer du poumon sont :  l’opération, les médicaments et la radiothérapie. L’opération sert à enlever la tumeur. La radiothérapie consiste à diriger des rayons sur la tumeur afin de détruire les cellules cancéreuses. Les médicaments combattent les cellules cancéreuses dans tout l’organisme : les spécialistes parlent de chimiothérapie, d’immunothérapie et de thérapies ciblées. 

La plupart du temps, les médecins proposent d’associer ces traitements en même temps, ou de les suivre l’un après l’autre.

Opération

L’opération consiste à enlever la tumeur. Vous devrez passer quelques jours à l’hôpital. Vous devez pouvoir bien respirer après l’opération. Pour cette raison, les spécialistes préservent un maximum de tissu pulmonaire pour vous garantir une capacité respiratoire suffisante. La segmentectomie consiste à enlever une partie du lobe pulmonaire. La lobectomie signifie qu’un lobe entier est retiré.  C’est l’opération la plus fréquente. Deux des cinq lobes sont enlevés au cours d’une bilobectomie. C’est une opération plus rare, tout comme la pneumonectomie au cours de laquelle la chirurgienne ou le chirurgien enlève un poumon entier. 

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 Au cours de l’opération, les ganglions lymphatiques situés dans la région du thorax entre les deux poumons (médiastin) sont prélevés, puis analysés afin de voir s’ils contiennent des cellules cancéreuses. Cet examen permet de déterminer avec précision le stade de la maladie. C’est important pour planifier la suite du traitement.

Suites opératoires possibles

Quelle que soit la technique utilisée, une partie du poumon est retirée lors de l’opération. Suivant le nombre de lobes enlevés, le poumon pourra absorber moins d’oxygène, de sorte que vous atteindrez plus vite vos capacités respiratoires maximales. Après l’opération, des exercices respiratoires permettent d’améliorer la fonction pulmonaire. Un-e spécialiste vous montrera comment les faire à l’hôpital déjà, puis vous les poursuivrez à la maison.

Au terme de leur séjour à l’hôpital, de nombreuses personnes entrent directement dans une clinique de réadaptation, où elles continuent à récupérer grâce à des exercices quotidiens ciblés. Renseignez-vous auprès de votre chirurgien ou chirurgienne avant l’opération : demandez si pouvez faire un séjour de réadaptation. Prenez contact avec votre caisse-maladie pour savoir si elle prend en charge les frais.

De quoi dépend le choix d’opérer ?

L’opération concerne surtout les carcinomes pulmonaires non à petites cellules. C’est le traitement le plus efficace si l a tumeur n’a pas créé de métastases et n’a pas atteint les ganglions lymphatiques. Les chances de guérison sont alors maximales.

Dans le cas du carcinome à petites cellules, le recours à la chirurgie n’est souvent plus possible. Au moment du diagnostic, il s’est généralement déjà propagé au-delà du poumon ou a formé des métastases.

Vous pouvez lire la brochure «La chirurgie du cancer» ou consulter le site

Chimiothérapie

La chimiothérapie repose sur l’emploi de médicaments qui détruisent les cellules cancéreuses ou en bloquent la croissance : les cytostatiques.

Vous vous rendez à l’hôpital ou dans un cabinet médical. En règle générale, vous pouvez rentrer chez vous le jour-même. Vous recevez les médicaments dans une veine, par perfusion. Parfois vous pouvez prendre certains médicaments chez vous sous forme de comprimés (chimiothérapie orale).  Une chimiothérapie est administrée en plusieurs cycles de une à trois semaines. Entre chaque cycle, une pause permet aux organes sains de récupérer. 

Quand propose-t-on une chimiothérapie ?

Une chimiothérapie avant ou après une opération dure trois à quatre mois. Lorsqu’une opération n’est pas possible, une chimiothérapie peut être suivie indéfiniment. La durée dépend alors de son efficacité et de la manière dont vous la tolérez.

Quels sont les effets indésirables ?

Les cytostatiques endommagent aussi les cellules saines qui se divisent rapidement, comme les cellules responsables de la formation du sang (moelle osseuse) et de la pousse des cheveux, les cellules des muqueuses (bouche, estomac, intestin, vagin) ou les spermatozoïdes et les ovules.

Les principaux effets indésirables sont :

Alors que les cellules cancéreuses sont détruites par la chimiothérapie, les cellules saines ont la capacité de se régénérer dans la majorité des cas, de sorte que les effets indésirables s’estompent au terme du traitement.

Que puis-je faire contre les effets indésirables?

Il existe des mesures thérapeutiques pour atténuer, voire prévenir certains effets secondaires. Demandez à votre médecin quels effets indésirables peuvent vous affecter et dans quelle mesure vous pourrez reprendre votre travail (voir encadré ci-dessous).

Vous pouvez lire la brochure «Les traitements médicamenteux» et consulter la page « Chimiothérapie ». 

Que sont les thérapies ciblées ?

Les thérapies ciblées empêchent et bloquent la croissance des cellules cancéreuses et d’éventuelles métastases. Elles identifient les cellules cancéreuses sur la base de certaines caractéristiques. Vous prenez ce traitement sous la forme de comprimés.

Vous pouvez en lire davantage sur le fonctionnement des thérapies ciblées à la page consacrée à ces traitements

Quand propose-t-on une thérapie ciblée ?

La « cible » doit se trouver dans les cellules cancéreuses. C’est une caractéristique génétique. Les médecins proposent ce traitement dans 25% des cas. Des médecins spécialistes recherchent des mutations précises dans l’ADN de la tumeur.

Pour quel type de cancer du poumon est-elle envisageable ?

Pour le traitement du carcinome du poumon non à petites cellules au stade avancé. Elle est proposée après une opération ou comme traitement palliatif de longue durée. En d’autres termes, la thérapie ciblée peut intervenir à différents stades de la maladie. Elle peut soutenir la guérison à un stade précoce et maintenir sous contrôle la maladie à un stade avancé. 

Quels sont les effets indésirables des thérapies ciblées ?

Les inhibiteurs de tyrosine kinase sont relativement bien supportés en comparaison avec la chimiothérapie. Les effets indésirables les plus fréquents : 

Que sont les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire?

Ce traitement aide le corps à activer sa réponse immunitaire afin de permettre aux cellules immunitaires de détruire les cellules cancéreuses. 

Comment se déroule le traitement ?

Vous vous rendez dans un cabinet médical ou dans un hôpital. Vous y recevez le traitement par perfusion, dans la veine. En règle générale, vous pouvez rentrer chez vous le jour-même.

Quand propose-t-on ce traitement ?

Ce traitement est envisageable en cas de cancer du poumon non à petites cellules à un stade avancé. Il est parfois associé à une chimiothérapie ou proposé après une radiochimiothérapie. 

Quels sont les effets indésirables possibles ?

La stimulation des mécanismes de défense de l’organisme au moyen d’inhibiteurs de points de contrôle immunitaire peut entraîner une réaction auto-immune : le système immunitaire se met aussi à attaquer des cellules saines. Ce phénomène peut provoquer des inflammations de l’intestin, du foie, de la peau, des nerfs et d’autres organes. Ces effets secondaires sont généralement légers, mais ils peuvent prendre de l’ampleur et doivent être identifiés et traités à temps.

Effets indésirables à signaler 

L’apparition et l’intensité d’un ou plusieurs de ces effets indésirables et le moment où ils se manifestent dépendent du type de médicament ou de la combinaison de médicaments utilisés. L’oncologue et l’équipe soignante vous donneront les informations nécessaires et pourront vous conseiller. 

La radiothérapie

La radiothérapie utilise des rayonnements pour détruire les cellules cancéreuses et bloquer leur capacité à se multiplier. Contrairement aux thérapies médicamenteuses, qui touchent l’ensemble du corps, c’est un traitement local. 

La radiothérapie se déroule dans un service de radio-oncologie. Le patient reçoit des rayons du lundi au vendredi pendant quatre à six semaines. L’irradiation elle-même ne dure chaque fois que quelques minutes. La radiothérapie stéréotaxique permet de délivrer une très forte dose de rayons sur la tumeur avec une extrême précision en une seule séance ou en un nombre restreint de séances afin de détruire complètement le tissu cancéreux.

Avant la première séance, une image en trois dimensions du poumon est réalisée à l’aide d’un scanner. La position optimale pour l’irradiation est calculée sur cette base et le champ à irradier est marqué sur la peau à l’aide de repères de couleur. Ces marques permettent de placer le patient exactement dans la même position à chaque fois pour que les rayons soient dirigés précisément sur la tumeur. Il s’agit en effet de n’atteindre si possible que la tumeur,  en épargnant au maximum les tissus voisins.

  • avant ou après une opération
  • à la place d’une opération
  • combinée à une chimiothérapie (radiochimiothérapie)
  • en cas de métastases.

Quels sont les possibles effets indésirables ?

La radiothérapie affecte également les cellules saines, ce qui peut provoquer des troubles passagers au niveau de la zone irradiée. À l’inverse des cellules cancéreuses, la plupart des cellules saines se régénèrent cependant au terme du traitement.

Les effets indésirables à court terme sont :

  • des troubles de la déglutition en cas d’irradiation de l’œsophage ;
  • une réaction inflammatoire dans le tissu pulmonaire (pneumonite) ;
  • de la fatigue
  • une sécheresse ou une rougeur de la peau à l’endroit traité
  • une vulnérabilité accrue aux refroidissements et aux infections

En règle générale, ces effets secondaires disparaissent complètement en l’espace de quelques mois ou semaines au terme du traitement :

Signalez les effets indésirables 

Parlez-en à votre radio-oncologue ou à  une ou un membre de l’équipe soignante.

Thérapie dans le cadre d’une étude clinique

La recherche médicale est en constante évolution. Elle développe de nouvelles approches et méthodes en vue d’améliorer l’efficacité des soins. Dernière étape de ce processus, les études cliniques au cours desquelles les traitements sont testés et optimisés grâce à la participation des patients.

Il est tout à fait possible qu’on vous propose une telle étude dans le cadre de votre traitement. Toutefois, seul un entretien avec votre médecin permettra de cerner les avantages ou inconvénients pour vous. Certains patients acceptent de participer à une étude clinique parce qu’ils pensent que les résultats en seront bénéfiques pour d’autres patients.

Sur le site www.kofam.ch, vous trouverez de nombreuses informations sur les études en cours (se rapportant à votre tableau clinique). La décision vous appartient entièrement, vous êtes libre d’accepter ou refuser, et si vous acceptez, vous pouvez vous retirer à tout instant. 

Les médecines complémentaires

Un grand nombre de personnes touchées par le cancer ont recours à des méthodes issues de la médecine complémentaire en plus de leur traitement médical classique. Certaines de ces méthodes peuvent contribuer à améliorer le bien-être général et la qualité de vie pendant et après la thérapie contre le cancer. Elles peuvent renforcer l’organisme et permettre de mieux supporter les effets secondaires. En général, elles n’ont toutefois pas d’effet sur la tumeur elle-même.

Parlez-en à aux médecins !

Adressez-vous à votre médecin ou à un membre de l’équipe soignante si vous souhaitez recourir à une méthode complémentaire ou si vous en appliquez déjà une. Ensemble, vous définirez celle qui pourra vous aider sans interférer avec votre traitement contre le cancer. L’intérêt pour les médecines complémentaires s’inscrit dans le cadre du questionnement face à la maladie. Aussi inoffensives qu’elles paraissent, certaines préparations peuvent se révéler incompatibles avec votre traitement.

Vous pouvez consulter la brochure «Les médecines complémentaires» et les ligues cantonales et régionales. Diese unterstützen Sie beim Vermitteln von Fachpersonen, zum Beispiel für komplementäre Therapien.

Les soins palliatifs

 Les soins palliatifs recouvrent la prise en charge globale des personnes touchées par une maladie évolutive ou incurable. Ils tiennent compte des besoins de l’individu sur le plan médical, social, psychologique et spirituel. Les mesures palliatives ne sont pas seulement réservées à l’ultime phase de l’existence. Elles ne visent ni à abréger la vie, ni à la prolonger à tout prix, mais à ralentir le plus possible la progression du cancer, à soulager les douleurs et autres symptômes et à améliorer la qualité de vie.

Les conseillères et conseillers des ligues cantonales et régionales ainsi que la Ligne InfoCancer vous soutiennent dans ces démarches. 

Directives anticipées

Le document appelé directives anticipées vous permettent de rédiger vos souhaits sur le plan médical. Si un jour, vous ne pouvez plus exprimer vous-même votre volonté, les directive anticipées indiquent à l’équipe médicale les consignes à respecter. 

Actualisé en septembre 2023
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Les personnes concernées, les proches et toutes personnes intéressés peuvent s’adresser à la Ligne InfoCancer en semaine par téléphone, courriel, chat ou vidéotéléphonie de 10h à 18h.

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