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Ligue contre le cancerCoronavirus et cancer: questions et réponses

Coronavirus et cancer: questions et réponses

Vous trouverez ci-joint une liste de questions fréquemment posées concernant le cancer et le coronavirus. Pour toute question, vous pouvez contacter par téléphone votre ligue cantonale ou régionale ainsi que la Ligne InfoCancer au 0800 11 88 11.

Les informations seront actualisées à intervalles réguliers (état 19 septembre 2023).

Vous trouverez des réponses aux questions générales sur la pandémie de coronavirus sur le site Internet de l’OFSP.

Vaccination

A la suite de la vaccination contre le Covid-19, il est possible que les ganglions lymphatiques enflent au niveau des aisselles. Cette réaction normale du système immunitaire peut avoir une influence sur les examens pratiqués en vue dépistage du cancer du sein (mammographie, échographie, IRM). Par conséquent, il convient d’informer l’institut de radiologie que vous venez récemment de vous vacciner contre le Covid-19. De cette manière, on évite que les gonflements causés par le vaccin donnent lieu à des examens ultérieurs inutiles. On recommande aux patientes atteintes d’un cancer du sein de se vacciner sur le côté non touché par la maladie. Si les deux seins sont touchés, il convient de définir l’endroit idéal de la piqure avec le médecin traitant. 

Selon les études, par rapport aux personnes qui ne souffrent pas d’un cancer, les patients atteints d’un cancer ont un risque légèrement accru de complications graves ou de décès à la suite d’infection au Covid-19. En conséquence, la Ligue contre le cancer recommande aux personnes atteintes de cancer de se vacciner contre le coronavirus. Les vaccins sont testés et sûrs ; ils peuvent prévenir les contaminations, les évolutions graves de la maladie et les décès. Les personnes touchées devraient discuter de la décision et du meilleur moment pour se vacciner avec leur oncologue.

Les patientes et patients sous traitement immunosuppresseur peuvent également se faire vacciner. Il est toutefois possible qu’en raison de l’immunosuppression, ils réagissent moins bien à la vaccination et ne développent pas une protection immunitaire suffisante. Une discussion avec leur oncologue est essentielle avant toute vaccination.

Le vaccin contre le coronavirus est-il cancérigène et/ou ses composants sont-ils cancérigènes ?
L’autorité de contrôle des produits thérapeutiques Swissmedic n’autorise les vaccins que s’ils sont sûrs et efficaces. Pour ce faire, ils sont soumis à des tests approfondis. Sur la base des données des systèmes de déclaration internationaux, les indications d’effets indésirables sont examinées et évaluées en permanence. Il n’existe à ce jour aucune preuve que les vaccins contre le Covid-19 provoquent des cancers ou des rechutes.  

  • Les cancers sont dus à des modifications du patrimoine génétique des cellules, l’ADN. Les vaccins de Pfizer-BioNTech et de Moderna ne contiennent pas d’ADN, mais ce que l’on appelle des ARNm. Ces molécules sont instables dans l’organisme et sont rapidement dégradées. L’ARN vaccinal n’atteint pas le noyau des cellules, où se trouve le matériel génétique. En conséquence, on ne peut pas imaginer de mécanisme par lequel l’ARNm pourrait déclencher un cancer.
  • Le vaccin de Johnson & Johnson est un vaccin dit « à vecteur ». Celui-ci consiste à intégrer l’information génétique pour la protéine « Spike » du coronavirus dans un adénovirus inoffensif. Les vaccins à vecteur permettent d’introduire de petits fragments d’ADN contenant des informations du virus dans la cellule et dans le noyau cellulaire. Les spécialistes estiment toutefois que cela ne présente aucun risque, car les humains sont aussi régulièrement infectés par des adénovirus de manière naturelle, sans que l’ait connaissance de séquelles, comme des maladies tumorales.

La protection vaccinale contre le Covid-19 peut s’affaiblir avec le temps, en particulier chez les personnes âgées ou dont le système immunitaire est affaibli. La vaccination de rappel, ou « booster », permet d’augmenter à nouveau la protection vaccinale et de réduire d’autant le risque de complications sévères liées au Covid-19. C’est pourquoi la Ligue contre le cancer recommande également aux personnes atteintes d’un cancer de se vacciner quatre mois après leur dernière vaccination, en concertation avec leur oncologue. Discutez avec votre oncologue de votre situation et demandez-lui si un vaccin de rappel vous serait utile (booster), et à quel intervalle de temps.  

Les vaccins contre le COVID-19 ont déjà été testés de manière approfondie au cours de leur développement, puis contrôlés avec attention par les experts de Swissmedic. Seuls des vaccins dont la sécurité d’emploi, l’efficacité et le haut niveau de qualité ont été prouvés sont autorisés en Suisse. Plusieurs milliards de personnes dans le monde ont déjà reçu un vaccin à ARNm. Les autorités de contrôle des produits thérapeutiques veillent à la sécurité des vaccins à travers le monde, y compris après leur mise sur le marché, et échangent très fréquemment des informations à ce sujet. Les risques liés à une infection par le coronavirus restent bien plus importants que ceux que comporte la vaccination recommandée contre le COVID-19.

Les effets secondaires les plus fréquents sont :

  • Réactions à l’endroit de la piqure telles que douleurs, rougeurs et gonflements ;
  • Maux de tête, fatigue ;
  • Douleurs musculaires et aux articulations ;
  • Symptômes généraux tels que frissons, sensations de fièvre, fièvre

Des effets secondaires graves tels que des réactions allergiques ou des inflammations du muscle cardiaque ou du péricarde surviennent très rarement. Le risque d'inflammation du muscle cardiaque ou du péricarde est plus élevé après une infection au Covid-19 qu'après un vaccin à ARN messager.

Aucune complication spécifique aux personnes atteintes de cancer n’a été jusqu’ici constatée.  

Les informations sur les médicaments disponibles sur swissmedicinfo.ch se fondent sur l’état actuel des connaissances en matière d’effets secondaires.  

Maladie à coronavirus et cancer

Le nouveau coronavirus peut être dangereux pour les personnes de plus de 65 ans et pour celles qui souffrent déjà d’une maladie. Selon l’Office fédéral de la santé publique, les personnes atteintes des maladies suivantes sont particulièrement à risque (personnes vulnérables) :

  • l’hypertension artérielle ;
  • le diabète ;
  • les maladies cardiovasculaires ;
  • les maladies chroniques des voies respiratoires ;
  • une faiblesse immunitaire consécutive à une maladie ou un traitement ;
  • le cancer.

Les personnes touchées par le cancer, qu’elles soient en traitement ou guéries ou qu’elles viennent d’apprendre le diagnostic, ont souvent un système immunitaire affaibli, ce qui les rend plus vulnérables aux infections. Dans bien des cas, elles présentent d’autres pathologies qui augmentent encore le risque, comme l’asthme ou une maladie cardiovasculaire.

Malheureusement, on dispose actuellement de peu d’informations sur la façon dont les personnes atteintes d’un cancer réagissent au contact du nouveau coronavirus. Par ailleurs, la situation peut être très différente d’un patient à l’autre.

De manière générale, toutes les personnes touchées par le cancer font partie du groupe à risque.

Cependant, tous les patients atteints de cancer n’ont pas la même vulnérabilité face à une infection au coronavirus ni le même risque de développer une forme grave de la maladie. Par rapport aux personnes atteintes de tumeurs solides, les personnes atteintes d’un cancer du sang semblent avoir un risque plus élevé de développer une forme grave du COVID-19 et d’en décéder. Outre le traitement contre le cancer, la vulnérabilité à l’infection et le risque d’évolution grave de la maladie dépendent de nombreux autres facteurs, tels que le type de cancer, l’organe touché, le stade du traitement, l’âge et la présence d’autres maladies. De plus, le fait que le système immunitaire soit encore affaibli ou qu’il ait complètement récupéré joue un rôle.

Une protection vaccinale peut réduire le risque d'une évolution grave.

Directives anticipées

La pandémie de Covid-19 amène de nombreuses personnes à s’interroger sur la maladie et la mort. Peut-être avez-vous songé vous aussi à ce qu’il se passerait si vous contractez la maladie ? C’est pourquoi nous souhaitons vous communiquer quelques informations au sujet des directives anticipées (et du mandat pour cause d’inaptitude). Elles ont été élaborées avec l’aide d’experts de la Ligue contre le cancer, de la Croix-Rouge suisse et de Pro Senectute.

En cas d’infection par le coronavirus, pneumonie et détresse respiratoire ne surviennent que dans des cas sévères. Les groupes à risque y sont beaucoup plus exposés, en particulier les personnes souffrant d’une maladie chronique ou d’une affection grave (maladie cardiaque ou pulmonaire, diabète, cancer, p. ex.). Bien souvent, la personne atteinte du virus pourra faire part de ses volontés concernant le traitement à ses proches et à l’équipe médicale. Il est cependant utile de s’interroger dès à présent sur les soins médicaux que l’on souhaite recevoir si une telle situation devait se présenter. Les principales décisions à prendre concernent en l’occurrence le souhait ou le refus d’une hospitalisation ainsi que le souhait ou le refus de placement en réanimation avec assistance respiratoire. L’établissement de directives anticipées permet de clarifier les choses, afin que les volontés de chacun puissent être respectées en cas d’urgence.

Si vous réfléchissez à vos souhaits et besoins concernant les traitements à administrer et que vous aimeriez consigner ceux-ci dans des directives anticipées, parlez-en à vos proches ou à votre entourage. Vous pouvez également en discuter (par téléphone) avec votre médecin traitant ou un conseiller d’une ligue cantonale ou régionale contre le cancer. Si des décisions devaient être prises le cas échéant, le fait d’avoir abordé le sujet au préalable est une grande source de soulagement, aussi bien pour le personnel médical que pour les proches.

Les personnes ayant déjà établi leurs directives anticipées peuvent reconsidérer leurs souhaits quant à un traitement médical intensif en lien avec une maladie infectieuse grave comme le Covid-19. Différentes possibilités s’offrent à vous et méritent que vous y réfléchissiez :

  • Aimerais-je bénéficier de soins médicaux intensifs illimités si je devais souffrir du Covid-19 ?
  • Voudrais-je aller à l’hôpital pour recevoir des traitements qui ne peuvent pas être prodigués à la maison (p. ex. afin de pouvoir traiter des symptômes lourds) ?
  • Pendant la crise du Covid-19, d’autres urgences ou situations nécessitant un traitement peuvent survenir. Est-ce que je désire éviter une hospitalisation si une prise en charge palliative est possible à domicile, dans une maison de retraite ou un établissement médico-social ?

Si vous avez déjà établi des directives anticipées mais parvenez à la conclusion que vous voyez les choses différemment quant aux mesures destinées à prolonger la vie en cas de maladie due au Covid-19, vous pouvez exprimer vos volontés sur une feuille complémentaire. Nous vous conseillons d’intituler ce document « Complément aux directives anticipées : instructions en cas de Covid-19 ».
Pour ce faire, vous pouvez télécharger la version courte des directives anticipées sur la page Internet https://www.pallnetz.ch/acp-nopa.htm (en allemand uniquement) ; les Ligues zurichoise et argovienne contre le cancer, de même que la Ligue des deux Bâles, s’appuient sur ce concept et peuvent vous apporter leur aide pour la rédaction de ce complément. Pour les Romands, il existe une version abrégée des directives anticipées en lien avec le Covid-19 en français à la page https://www.pallnetz.ch/acp-patientenverfuegungen.htm. Le contenu de la feuille complémentaire doit être formulé clairement. Il convient en outre de dater et de signer le document. Conservez-le à votre domicile avec vos directives anticipées et pensez à informer votre entourage personnel.

En principe, personne n’est tenu d’établir des directives anticipées. En l’absence d’un tel document, la « volonté présumée » s’applique en cas d’incapacité de discernement. La loi sur la protection de l’adulte révisée, entrée en vigueur le 1er janvier 2013, réglemente l’application des directives anticipées à l’échelle nationale. Ces instructions constituent un instrument d’autodétermination. Il s’agit, pour une personne capable de discernement, de consigner les mesures médicales auxquelles elle consent ou qu’elle refuse si elle devait perdre cette capacité à l’avenir. Les directives de l’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM) exposent les éléments devant figurer dans les directives anticipées ainsi que les points à prendre en compte lors de leur rédaction et de leur mise en œuvre :https://www.samw.ch/fr/Ethique/Apercu-des-themes/Directives-anticipees.html

De manière générale, on peut affirmer qu’il est toujours judicieux de réexaminer vos directives anticipées si un changement décisif s’est produit dans votre vie.

Nous pouvons vous aider à formuler vos volontés de sorte qu’elles puissent être consignées dans des directives anticipées. Les ligues cantonales et régionales contre le cancer vous conseillent volontiers dans ce domaine.
https://www.liguecancer.ch/a-propos-du-cancer/soins-palliatifs/les-directives-anticipees/
https://www.liguecancer.ch/conseil-et-soutien/questions-sur-le-cancer/les-ligues-regionales-conseillent-sur-place/

La planification anticipée concernant la santé (ACP, de l’anglais Advance Care Planning,) permet de rédiger des directives anticipées élargies. En complément aux directives anticipées traditionnelles, l’ACP propose en particulier d’établir un bilan personnel et de définir sa propre conception de la qualité de vie. Les questions relatives à l’ACP ont été adaptées dans le contexte de l’épidémie de coronavirus et un document spécial a été mis à la disposition du public, sans prestations de conseil. Vous trouverez de plus amples informations sur le sujet sous https://www.pallnetz.ch/acp-nopa.htm (en allemand). Pour les Romands, il existe un document en français spécifiquement conçu pour la période de la pandémie à la page https://www.pallnetz.ch/acp-patientenverfuegungen.htm 

Les Ligues zurichoise et argovienne contre le cancer, de même que la Ligue des deux Bâles, proposent des consultations ACP. Vous trouverez de plus amples informations sous ces liens (uniquement en allemand) :
https://zuerich.krebsliga.ch/patientenverfuegung-plus-acp
https://aargau.krebsliga.ch/angebote/beratung-und-unterstuetzung/patientenverfuegung-plus-acp/ https://basel.krebsliga.ch/beratung-unterstuetzung/patientenverfuegung-plus-acp/was-ist-acp/ 

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Les personnes concernées, les proches et toutes personnes intéressés peuvent s’adresser à la Ligne InfoCancer en semaine par téléphone, courriel, chat ou vidéotéléphonie de 10h à 18h.

Ligne Infocancer 0800 11 88 11
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